Le vin provoque, une boisson forte perturbe : quiconque s’y aventure perd toute raison. Rugissement d’un lion, la menace du roi : qui se fâche avec lui risque sa vie. Gloire à l’homme qui évite un procès ! Tous les insensés s’y précipitent ! En automne, le paresseux ne laboure pas ; au temps de la moisson, il cherche… et il n’y a rien ! Les projets du cœur sont une eau profonde, l’homme raisonnable y puisera. Tout un chacun proteste de sa bonne foi, mais un homme de confiance, qui le trouvera ? Le juste marche droit : heureux ses enfants après lui ! Au tribunal, quand le roi préside, d’un regard, il dissipe le mal ! Qui peut dire : « J’ai purifié mon cœur, maintenant, je suis sans péché » ? Deux poids, deux mesures : le Seigneur en a horreur ! On jugera d’un jeune à sa façon de faire : travaille-t-il proprement, selon les règles ? L’oreille qui entend, l’œil qui voit : le Seigneur les a faits l’un et l’autre. Ne prends pas le goût du sommeil, tu deviendrais pauvre ; tiens les yeux ouverts, tu seras rassasié. « Mauvais ! Mauvais ! » dit l’acheteur, mais, tournant les talons, il se frotte les mains ! De l’or, il y en a ; des pierres précieuses, il n’en manque pas ; mais la parole intelligente, c’est perle rare ! Quelqu’un s’est-il porté garant pour un tiers, saisis son manteau ; s’il l’a fait pour des étrangers, prends-lui un gage ! Il est délicieux, le pain de la fraude, mais après, la bouche en reste pleine de gravier ! Avec des projets bien concertés, te voilà sûr ; mène la guerre en bon stratège ! Qui colporte des cancans trahira le secret : ne fréquente pas les bavards ! Qui maudit père et mère, sa lampe s’éteindra au cœur de la nuit ! Une fortune acquise en toute hâte finira par te porter malheur ! Ne dis pas : « Je rendrai le mal qu’on m’a fait ! » ; compte sur le Seigneur, il te sauvera ! Tricher sur le poids, le Seigneur en a horreur : rien de bon dans une balance truquée ! C’est le Seigneur qui dirige les pas de l’homme : un mortel, comment saurait-il où il va ? Voici un piège : dire à la légère : « C’est sacré », et n’y réfléchir qu’après s’être engagé ! Le roi sage disperse au vent les méchants : il a traîné sur eux la roue du battage. C’est une lampe divine, l’esprit de l’homme ; il explore le tréfonds de son être. Fidélité, loyauté forment la garde du roi, la fidélité affermira son trône ! La beauté de la jeunesse, c’est sa vigueur ; la parure des anciens, leurs cheveux blancs ! Faire saigner la plaie prévient l’infection ; ainsi la correction guérit en profondeur !